2025 conference | Colloque en 2025

La version française suit

Call for Papers
Canadian Council on Southeast Asian Studies (CCSEAS) 2025 Conference
23-25 October 2025
University of Victoria, British Columbia, Canada

Pursuing the common good: Southeast Asia and Southeast Asian Studies

Southeast Asians have historically participated in a wide range of projects for social, cultural and political transformation. From pre-modern galactic polities to contemporary pro-democracy movements, these projects for change have been premised on one or another vision for human (and often more-than-human) flourishing—a model for living well, both individually and collectively. To be sure, institutional articulations of the common good are rarely, if ever, quite what they appear. Accordingly, popular participation in such projects (both state-sponsored and otherwise) has varied greatly—ranging from active engagement to strategic evasion, from promulgation to critique. The historical record provides ample evidence of how positive visions for the future tend to ride on the disarticulation, or exclusion, of at least some of their rivals. (As Tom Lehrer wryly noted, even the ideal of tolerance entails an exclusion of the intolerant.) So, whether we look to politics or the arts, the pursuit of a given ideal (environmental protection, freedom of association, transgender rights, etc.) often puts its proponents in conflict with alternative projects for human flourishing—as pursued, for example, by the state, or by transnational corporations and other competing interests. So, what forms of agency, alliance and collective life have characterized the pursuit of the common good in Southeast Asia, both historically and on the contemporary scene? How might closer attention to this pursuit transform our understanding of history, culture, art and society in the region? And, given both calls and claims to embody a decolonial approach, what common goods – and alliances – should we be pursuing as scholars and practitioners of Southeast Asian Studies? In addition to its substantive focus on Southeast Asia, our choice of theme is meant to stimulate a conversation about the future of the field—with an eye to articulating a set of interests – or ‘goods’ – common to Southeast Asia-focused scholarship from across the humanities, the arts, social sciences, environmental studies, language instruction, archival and research collections development, and related fields.

The 2025 conference of the Canadian Council for Southeast Asian Studies, to be held in Victoria, BC, invites proposals for papers, panels and roundtable sessions on the broad theme of Pursuing the Common Good as well as on other subjects pertinent to the study of Southeast Asia and its diasporas.

Deadline: Please submit your 250-word (max) proposal at this link before Monday, 10 March 2025 at 17:00 EST.

Proposals will be accepted in French, English and Southeast Asian languages; in the case of SEA languages, you will also be asked to provide a translation into English or French.

For more information: ccseas[at]yorku.ca


Appel à contributions

Colloque 2025 du Conseil canadien des études sur l’Asie du Sud-Est (CCEASE)
23–25 octobre 2025
Université de Victoria, Colombie-Britannique, Canada

Poursuivre le bien commun : L’Asie du Sud-Est et les études sur l’Asie du Sud-Est

Les Asiatiques du Sud-Est ont historiquement participé à un large éventail de projets de transformation sociale, culturelle et politique. Des politiques galactiques prémodernes aux mouvements pro-démocratiques contemporains, ces projets de changement ont été fondés sur l’une ou l’autre vision de l’épanouissement humain (et souvent plus qu’humain), un modèle de bien vivre, à la fois individuellement et collectivement. Certes, les articulations institutionnelles du bien commun sont rarement, voire jamais, tout à fait ce qu’elles semblent être. En conséquence, la participation populaire à ces projets (qu’ils soient parrainés par l’État ou non) a beaucoup varié, allant de l’engagement actif à l’évasion stratégique, de la promulgation à la critique. L’histoire démontre amplement que les visions positives de l’avenir ont tendance à s’appuyer sur la désarticulation ou l’exclusion d’au moins certains de leurs rivaux. (Comme l’a fait remarquer Tom Lehrer avec humour, même l’idéal de tolérance implique l’exclusion des intolérants). Ainsi, que ce soit en politique ou dans les arts, la poursuite d’un idéal donné (protection de l’environnement, liberté d’association, droits des transsexuels, etc.) met souvent ses partisans en conflit avec d’autres projets d’épanouissement humain, tels qu’ils sont poursuivis, par exemple, par l’État, ou par des sociétés transnationales et d’autres intérêts concurrents. Quelles sont donc les formes d’action, d’alliance et de vie collective qui ont caractérisé la recherche du bien commun en Asie du Sud-Est, tant au cours de l’histoire que sur la scène contemporaine ? Comment une attention plus soutenue à cette quête pourrait-elle transformer notre compréhension de l’histoire, de la culture, de l’art et de la société dans la région ? Et, compte tenu des appels et des prétentions à incarner une approche décoloniale, quels biens communs – et quelles alliances – devrions-nous rechercher en tant que chercheurs et praticiens des études sur l’Asie du Sud-Est ? Outre l’accent mis sur l’Asie du Sud-Est, notre choix de thème vise à stimuler une conversation sur l’avenir de la discipline, dans le but d’articuler un ensemble d’intérêts – ou de « biens » – communs aux études sur l’Asie du Sud-Est dans les domaines des sciences humaines, des arts, des sciences sociales, des études environnementales, de l’enseignement des langues, du développement des collections d’archives et de recherche, ainsi que dans d’autres domaines connexes.

La colloque 2025 du Conseil canadien des études de l’Asie du Sud-Est, qui se tiendra à Victoria, en Colombie-Britannique, invite à soumettre des propositions d’articles, de panels et de tables rondes sur le thème général de la recherche du bien commun, ainsi que sur d’autres sujets pertinents pour l’étude de l’Asie du Sud-Est et de ses diasporas.

Veuillez soumettre votre proposition de 250 mots (maximum) à ce lien avant la date limite du 10 mars 2025 à 17 heures, heure de l’Est.

Les propositions seront acceptées en français, en anglais et dans les langues de l’Asie du Sud-Est ; dans le cas des langues de l’Asie du Sud-Est, il vous sera également demandé de fournir une traduction en anglais ou en français.

Pour plus d’informations : ccseas[at]yorku.ca